Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
- Fred le Mallrat
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
DAVE COX
On a revu ce personnage récemment quand Sharon revient chez ses parents et rend visite à sa soeur/tante Peggy.
Le personnage est apparu dans Captain America #163 (1).
Le personnage a perdu un bras au Vietnam où il a été prisonnier de guerre. Depuis, il a renoncé à la violence. C'est le voisin des parents de Sharon Carter.
A ce moment là, Peggy Carter (alors la soeur de Sharon) arrive dans la série. Elle joue le rôle de personnage hors de son temps (suite à une forte dépression et une manipulation de Faustus qui l'a coupé du réel depuis la fin de la guerre mondiale) que ne peut plus jouer Rogers (En 1973, il a passé plus de temps dans l'époque moderne que pendant la guerre). C'est un peu le rôle que jouera Jack Monroe puis aujourd'hui Bucky Barnes.
Dave sert donc à confronter Peggy à de nouvelles réalités. La non-violence ne signifie pas la lacheté. D'ailleurs, Cox sera torturé par la Serpent's Squad (Viper 1, Eel, Cobra) mais ne révelera pas où sont cachés Peggy et Cap (blessé). Rogers admire cet homme qui défend les mêmes idéaux que lui à sa façon.
Il sert aussi à introduire le sujet sur la guerre du vietnam. Englehart confrontant Captain America à divers sujets de ce genre (la Maccarthysme avec le cap des 50's, la non violence puis le Watergate et le rôle des médias..).
Il reviendra dans le numéro 182 (2) et accompagnera Sharon. Cette dernière trouve en lui une oreille attentive. Rogers lui avait promis d'abandonner la lutte contre le crime suite au suicide du Président des USA qui était le chef du Secret Empire mais il devient Nomad puis redevient Captain America suite au meurtre par le Red Skull du jeune Roscoe qui avait pris sa place.
Cox partira car il est amoureux d'elle et ne veut pas « tout » faire pour obtenir son coeur (3).
Plus tard, Captain America le retrouve. Le temps a passé, Sharon est « morte » et Cox est marié et a un garçon. Il est alors manipulé par Sin et Baron Zemo et devient le nouveau Devil Slayer.
Au moment de tuer Nomad 2 (Jack Monroe), il reprend ses esprits et lutte contre les assauts mentaux de la fille du Skull. Il tombe dans un coma dont il ne se réveillera qu'à la « mort » du Red Skull (4).
(1) Captain America 163, traduit dans Captain America 15 "L'escouade des serpents"; (Aredit Artima color superstar) et Captain America: L'Intégrale 1973 (Panini)
(2)Captain America 182, traduit dans Hulk 23 (Aredit Collection Flash Pocket) et Captain America: L'Intégrale 1975 (Panini)
(3)Captain America 186, traduit dans Hulk 25 (Aredit Collection Flash Pocket) et Captain America: L'Intégrale 1975 (Panini)
(4) Captain America 293, 294 (inédit en VF), 300 (Traduit dans l'Anthologie "Je suis Captain America" chez Panini)
On a revu ce personnage récemment quand Sharon revient chez ses parents et rend visite à sa soeur/tante Peggy.
Le personnage est apparu dans Captain America #163 (1).
Le personnage a perdu un bras au Vietnam où il a été prisonnier de guerre. Depuis, il a renoncé à la violence. C'est le voisin des parents de Sharon Carter.
A ce moment là, Peggy Carter (alors la soeur de Sharon) arrive dans la série. Elle joue le rôle de personnage hors de son temps (suite à une forte dépression et une manipulation de Faustus qui l'a coupé du réel depuis la fin de la guerre mondiale) que ne peut plus jouer Rogers (En 1973, il a passé plus de temps dans l'époque moderne que pendant la guerre). C'est un peu le rôle que jouera Jack Monroe puis aujourd'hui Bucky Barnes.
Dave sert donc à confronter Peggy à de nouvelles réalités. La non-violence ne signifie pas la lacheté. D'ailleurs, Cox sera torturé par la Serpent's Squad (Viper 1, Eel, Cobra) mais ne révelera pas où sont cachés Peggy et Cap (blessé). Rogers admire cet homme qui défend les mêmes idéaux que lui à sa façon.
Il sert aussi à introduire le sujet sur la guerre du vietnam. Englehart confrontant Captain America à divers sujets de ce genre (la Maccarthysme avec le cap des 50's, la non violence puis le Watergate et le rôle des médias..).
Il reviendra dans le numéro 182 (2) et accompagnera Sharon. Cette dernière trouve en lui une oreille attentive. Rogers lui avait promis d'abandonner la lutte contre le crime suite au suicide du Président des USA qui était le chef du Secret Empire mais il devient Nomad puis redevient Captain America suite au meurtre par le Red Skull du jeune Roscoe qui avait pris sa place.
Cox partira car il est amoureux d'elle et ne veut pas « tout » faire pour obtenir son coeur (3).
Plus tard, Captain America le retrouve. Le temps a passé, Sharon est « morte » et Cox est marié et a un garçon. Il est alors manipulé par Sin et Baron Zemo et devient le nouveau Devil Slayer.
Au moment de tuer Nomad 2 (Jack Monroe), il reprend ses esprits et lutte contre les assauts mentaux de la fille du Skull. Il tombe dans un coma dont il ne se réveillera qu'à la « mort » du Red Skull (4).
(1) Captain America 163, traduit dans Captain America 15 "L'escouade des serpents"; (Aredit Artima color superstar) et Captain America: L'Intégrale 1973 (Panini)
(2)Captain America 182, traduit dans Hulk 23 (Aredit Collection Flash Pocket) et Captain America: L'Intégrale 1975 (Panini)
(3)Captain America 186, traduit dans Hulk 25 (Aredit Collection Flash Pocket) et Captain America: L'Intégrale 1975 (Panini)
(4) Captain America 293, 294 (inédit en VF), 300 (Traduit dans l'Anthologie "Je suis Captain America" chez Panini)
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BATROC:
Georges Batroc est né à Marseille. Il s'engage dans la légion étrangère où il devient un expert dans l'art de la savate (variante ancienne de la boxe française). Il devient mercenaire et se retrouva souvent sur le chemin de Captain America. Il apparait dans Tales of suspense 75 (1), où il doit voler un composé chimique incendiaire à l'agent 13 (qui se révèlera plus tard s'appeler Sharon Carter dont c'est la 1ere apparition) pour le compte de Them (AIM).
Il enlèvera Sharon lors de sa deuxième apparition pour attirer le Captain et le livrer à l'Hydra. Il se retournera contre eux quand ces derniers profiteront du combat pour tirer sur le héros(2). Car ce qui différencie Batroc, d'autres vilalins, c'est qu'il veut triompher loyalement. Il est capable de tuer mais respecte un certain code d'honneur. On pourra remarquer qu'il s'allie à des gens bien peu recommandable de Mr Hyde(3), Hydra, Baron Zemo (4) ou Zaran.
Au fil du temps, il créera plusieurs Brigade de Batroc, pour l'aider face aux superhéros.
La première sera constituée du Laser Vivant et du Sabreur (5); la deuxième du Porc Epic et de Tourbillon (6). La dernière sera constitué de Zaran et Machette (7). Seule cette dernière perdurera au delà d'une mission.
Une relation particulière le liera à Rogers. Au moment où le sérum du super-soldat finit par ne plus avoir d'effets et à paralyser petit à petit le héros jusqu'à la mort, il se confiera à cet ennemi plutôt qu'aux Vengeurs ( 8 ).
(1) Tales of Suspense 75-76 traduits dans Eclipso 42 (Aredit Comics Pocket) et dans Captain America : l'Intégrale 1964-1966 chez Panini.
(2) Tales of Suspense 85 traduit dans Eclipso 49 et dans Captain America : l'Intégrale 1967-1968 chez Panini.
(3) Captain America 251-252 traduits dans Captain America 2(Aredit artima color nouvelle formule), Captain America : Souvenirs et Combats (Collection privilège Semic), Le Meilleur des Super-Héros Marvel #7 chez Hachette, Captain America : La légende vivante (collection Best of Panini) et L'omnibus L'Univers Marvel par John Byrne T1 chez Panini.
(4) Captain America 357-362 (inédit en vf)
(5) Captain America 105 traduit dans Thor 1 (Aredit Collection Flash Pocket) et dans Captain America : l'Intégrale 1967-1968 chez Panini.
(6)Captain America 130 traduit dans Captain America 3 (Aredit artima color marvel superstar) et dans Captain America : l'Intégrale 1970 chez Panini.
(7) Captain America 302-303 (inédit en VF)
( 8 ) Captain America 443 (inédit en VF)
Georges Batroc est né à Marseille. Il s'engage dans la légion étrangère où il devient un expert dans l'art de la savate (variante ancienne de la boxe française). Il devient mercenaire et se retrouva souvent sur le chemin de Captain America. Il apparait dans Tales of suspense 75 (1), où il doit voler un composé chimique incendiaire à l'agent 13 (qui se révèlera plus tard s'appeler Sharon Carter dont c'est la 1ere apparition) pour le compte de Them (AIM).
Il enlèvera Sharon lors de sa deuxième apparition pour attirer le Captain et le livrer à l'Hydra. Il se retournera contre eux quand ces derniers profiteront du combat pour tirer sur le héros(2). Car ce qui différencie Batroc, d'autres vilalins, c'est qu'il veut triompher loyalement. Il est capable de tuer mais respecte un certain code d'honneur. On pourra remarquer qu'il s'allie à des gens bien peu recommandable de Mr Hyde(3), Hydra, Baron Zemo (4) ou Zaran.
Au fil du temps, il créera plusieurs Brigade de Batroc, pour l'aider face aux superhéros.
La première sera constituée du Laser Vivant et du Sabreur (5); la deuxième du Porc Epic et de Tourbillon (6). La dernière sera constitué de Zaran et Machette (7). Seule cette dernière perdurera au delà d'une mission.
Une relation particulière le liera à Rogers. Au moment où le sérum du super-soldat finit par ne plus avoir d'effets et à paralyser petit à petit le héros jusqu'à la mort, il se confiera à cet ennemi plutôt qu'aux Vengeurs ( 8 ).
(1) Tales of Suspense 75-76 traduits dans Eclipso 42 (Aredit Comics Pocket) et dans Captain America : l'Intégrale 1964-1966 chez Panini.
(2) Tales of Suspense 85 traduit dans Eclipso 49 et dans Captain America : l'Intégrale 1967-1968 chez Panini.
(3) Captain America 251-252 traduits dans Captain America 2(Aredit artima color nouvelle formule), Captain America : Souvenirs et Combats (Collection privilège Semic), Le Meilleur des Super-Héros Marvel #7 chez Hachette, Captain America : La légende vivante (collection Best of Panini) et L'omnibus L'Univers Marvel par John Byrne T1 chez Panini.
(4) Captain America 357-362 (inédit en vf)
(5) Captain America 105 traduit dans Thor 1 (Aredit Collection Flash Pocket) et dans Captain America : l'Intégrale 1967-1968 chez Panini.
(6)Captain America 130 traduit dans Captain America 3 (Aredit artima color marvel superstar) et dans Captain America : l'Intégrale 1970 chez Panini.
(7) Captain America 302-303 (inédit en VF)
( 8 ) Captain America 443 (inédit en VF)
Modifié en dernier par Fred le Mallrat le 23 mai 2023, 12:27, modifié 1 fois.
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
CYNTHIA GLASS
Dans la mini-série « Steve Rogers : Super Soldier » (1), Ed Brubaker réintroduit Cynthia Glass.
Elle est apparue précédemment dans une mini-série prestige (48 pages, couverture cartonnée), en 4 numéros, sortie pour les 50 ans du personnage en 1991 : « Adventures Of Captain America : Sentinel Of Liberty » (2).
Ce récit de Fabien Nicieza, illustré par Kevin Maguire revenait sur les origines du personnage en approfondissant certains points (apparitions de plusieurs candidats pour l'Opération Renaissance par exemple, ce qui est repris dans Steve Rogers : Super-Soldiers d'ailleurs).
Le personnage de Cynthia Glass était un Lieutenant de l'armée qui allait être le chaperon du jeune Rogers mais aussi être celle dont il tombe amoureux (sentiment réciproque).
Cela rappellera à certains le personnage de Peggy Carter dans le film (3) « First Avenger ». Adventure Of Captain America, d'ailleurs assez proche du film dans l'ambiance (Pulp, humour à la Indiana Jones, Rocketeer).
La grande différence est qu'elle s’avérera une espionne allemande « l'Agent X ».
Elle livrera Cap et Bucky au Red Skull. Ce dernier finira par la tuer car elle aidait les héros à s'évader.
Cette mini-série comportait des points qui ne collaient pas chronologiquement avec les origines du Captain ou du Red Skull et a donc été oubliées jusqu'à ces points repris par Brubaker (mais qui ne valide pas forcément le reste).
D'autres fans (4) ont reliés Cynthia à l'Agent R, qui est la fameuse femme, déguisée en personne âgées, qui accueille les personnalités et Rogers le jour de l’expérience. Ceci doit être du au fait que dans toutes les versions des origines, on ne voit qu'une seule femme assister à la naissance de Captain America : l'Agent R en général, Cynthia Glass dans Adventures Of Captain America.
Brubaker n'en fait aucune mention.
(1) Traduite dans Marvel Icons Hors Série #21
(2) Inédite en VF
(3) Pour la Peggy Carter du comics, je renvoie à une fiche précédente.
(4) Le site Marvel Chronology Project qui compile les apparitions des personnages Marvel dans l'ordre chronologique : http://www.chronologyproject.com/index.htm
Dans la mini-série « Steve Rogers : Super Soldier » (1), Ed Brubaker réintroduit Cynthia Glass.
Elle est apparue précédemment dans une mini-série prestige (48 pages, couverture cartonnée), en 4 numéros, sortie pour les 50 ans du personnage en 1991 : « Adventures Of Captain America : Sentinel Of Liberty » (2).
Ce récit de Fabien Nicieza, illustré par Kevin Maguire revenait sur les origines du personnage en approfondissant certains points (apparitions de plusieurs candidats pour l'Opération Renaissance par exemple, ce qui est repris dans Steve Rogers : Super-Soldiers d'ailleurs).
Le personnage de Cynthia Glass était un Lieutenant de l'armée qui allait être le chaperon du jeune Rogers mais aussi être celle dont il tombe amoureux (sentiment réciproque).
Cela rappellera à certains le personnage de Peggy Carter dans le film (3) « First Avenger ». Adventure Of Captain America, d'ailleurs assez proche du film dans l'ambiance (Pulp, humour à la Indiana Jones, Rocketeer).
La grande différence est qu'elle s’avérera une espionne allemande « l'Agent X ».
Elle livrera Cap et Bucky au Red Skull. Ce dernier finira par la tuer car elle aidait les héros à s'évader.
Cette mini-série comportait des points qui ne collaient pas chronologiquement avec les origines du Captain ou du Red Skull et a donc été oubliées jusqu'à ces points repris par Brubaker (mais qui ne valide pas forcément le reste).
D'autres fans (4) ont reliés Cynthia à l'Agent R, qui est la fameuse femme, déguisée en personne âgées, qui accueille les personnalités et Rogers le jour de l’expérience. Ceci doit être du au fait que dans toutes les versions des origines, on ne voit qu'une seule femme assister à la naissance de Captain America : l'Agent R en général, Cynthia Glass dans Adventures Of Captain America.
Brubaker n'en fait aucune mention.
(1) Traduite dans Marvel Icons Hors Série #21
(2) Inédite en VF
(3) Pour la Peggy Carter du comics, je renvoie à une fiche précédente.
(4) Le site Marvel Chronology Project qui compile les apparitions des personnages Marvel dans l'ordre chronologique : http://www.chronologyproject.com/index.htm
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
AMERIDROID
Un drôle de personnage que celui-ci... Il semble et est même très kitsch mais il n'est pas inintéressant.
Au départ, nous avons Lyle Dekker, agent du Red Skull infiltré sur le tournage du serial « Captain America » (1) dans les années 40 pour saboter ce film.
Il sera démasqué par Rogers et Bucky. Son échec sera puni par le Skull qui le laisse apparemment noyé. Il est sauvé par des pécheurs de Newfoundland (Terre-Neuve).
Au moment de sa première apparition dans Captain America, Volume 1 #218-220 (2), Steve Rogers s'interroge sur son identité. Il a peu de souvenir de qui il était avant de devenir le vengeur étoilé (en fait, les auteurs n'avaient que peu développé tout ça.. ).
Notre héros tombe sur un enregistrement des Vengeurs qui fait mention de terre-neuve et s'y rend. Là, il est capturé par Dekker, qui a entretemps développé une organisation là-bas. Grâce à une sorte de sonde mentale, il lui rappelle une autre rencontre. En fait quand Rogers et Bucky tombent de l'avion piégé de Zemo en 1944 (ou 45 selon les époques) ; ils tombent dans la manche. Là, Dekker retrouve le corps du Captain et le ramène à Terre-neuve. Le nazi tente de changer de corps avec notre héros. Suite à un combat, Rogers s'échappe dans un avion rempli de gaz. Il s'échouera dans l'Océan. Cela permet d'expliquer que le corps de Steve soit retrouvé dans le cercle arctique après avoir disparu dans la Manche mais aussi que son hibernation est due au gaz (3).
Bref, Dekker a attendu le retour du héros toute ses années avec un nouveau plan : transférer la force vitale du Captain dans un robot Géant avant d'y projeter sa conscience.
Bonjour Immortalité et pouvoir !!! Et ça marche !!!
Notre méchant et ses hommes terrorisent Terre-neuve mais soudain l'Ameridroïd s'arrête. Il vient de réaliser qu'il est pathétique et sera considéré comme un monstre ou un phénomène de foire. Il arrête la bataille et part dans la vaste nature canadienne pour tenter de trouver un sens à sa nouvelle existence.
Une fin typique de Steve Gerber qui, avant Moore ou Miller, dans les années 70 détourne les codes des comics ou place souvent un discours politique ou social dans ses œuvres (Man-Thing, Son Of Satan, Omega the unknown, Defenders ou Howard The Duck). Là, il se moque des plans « géniaux » des vilains qui souvent n'ont aucun sens sauf dans une fiction. Il sera le premier a présenter des origines où Steve Rogers apparaît comme un artiste dans une famille aisée, ayant un frêre tué durant l'attaque japonaise sur Pearl Harbor (même si elles seront retconnées assez vite dans le run de Stern et Byrne). Il faut noter qu'il ne signe que l'épisode de conclusion. Don Glut était le créateur du personnage.
L'Ameridroïd réapparait dans Captain America, Volume 1 #261-263 (4) où il a le cerveau lavé par le Red Skull qui s'en sert pour essayer de discréditer Rogers. Dekker mettra fin à la menace en sacrifiant sa vie.
La seule autre apparition avant Brubaker est sa tête, gardée comme trophée dans la Skullhouse dans Captain America, Volume 1 #370 (5)
(1) un sérial est une forme de feuilleton qui passait au cinéma dans les années 40. Celui qui est évoqué a d'ailleurs existé et a été produit par les studios Republic. Il a été réédité en DVD aux USA mais est visible sur You Tube par exemple.
(2) Traduit en VF dans Captain America 20 « L'Ameridroïd attaque » chez Aredit, collection Artima Color Marvel et Captain America: L'Intégrale 1977-1979 chez Panini.
(3) On n'a plus jamais fait référence à ses évènements. Difficile de savoir s'ils sont encore en continuité.
(4) Traduit dans Marvel Classic (2° série) #5 chez Panini
(5) Inédit en VF
Un drôle de personnage que celui-ci... Il semble et est même très kitsch mais il n'est pas inintéressant.
Au départ, nous avons Lyle Dekker, agent du Red Skull infiltré sur le tournage du serial « Captain America » (1) dans les années 40 pour saboter ce film.
Il sera démasqué par Rogers et Bucky. Son échec sera puni par le Skull qui le laisse apparemment noyé. Il est sauvé par des pécheurs de Newfoundland (Terre-Neuve).
Au moment de sa première apparition dans Captain America, Volume 1 #218-220 (2), Steve Rogers s'interroge sur son identité. Il a peu de souvenir de qui il était avant de devenir le vengeur étoilé (en fait, les auteurs n'avaient que peu développé tout ça.. ).
Notre héros tombe sur un enregistrement des Vengeurs qui fait mention de terre-neuve et s'y rend. Là, il est capturé par Dekker, qui a entretemps développé une organisation là-bas. Grâce à une sorte de sonde mentale, il lui rappelle une autre rencontre. En fait quand Rogers et Bucky tombent de l'avion piégé de Zemo en 1944 (ou 45 selon les époques) ; ils tombent dans la manche. Là, Dekker retrouve le corps du Captain et le ramène à Terre-neuve. Le nazi tente de changer de corps avec notre héros. Suite à un combat, Rogers s'échappe dans un avion rempli de gaz. Il s'échouera dans l'Océan. Cela permet d'expliquer que le corps de Steve soit retrouvé dans le cercle arctique après avoir disparu dans la Manche mais aussi que son hibernation est due au gaz (3).
Bref, Dekker a attendu le retour du héros toute ses années avec un nouveau plan : transférer la force vitale du Captain dans un robot Géant avant d'y projeter sa conscience.
Bonjour Immortalité et pouvoir !!! Et ça marche !!!
Notre méchant et ses hommes terrorisent Terre-neuve mais soudain l'Ameridroïd s'arrête. Il vient de réaliser qu'il est pathétique et sera considéré comme un monstre ou un phénomène de foire. Il arrête la bataille et part dans la vaste nature canadienne pour tenter de trouver un sens à sa nouvelle existence.
Une fin typique de Steve Gerber qui, avant Moore ou Miller, dans les années 70 détourne les codes des comics ou place souvent un discours politique ou social dans ses œuvres (Man-Thing, Son Of Satan, Omega the unknown, Defenders ou Howard The Duck). Là, il se moque des plans « géniaux » des vilains qui souvent n'ont aucun sens sauf dans une fiction. Il sera le premier a présenter des origines où Steve Rogers apparaît comme un artiste dans une famille aisée, ayant un frêre tué durant l'attaque japonaise sur Pearl Harbor (même si elles seront retconnées assez vite dans le run de Stern et Byrne). Il faut noter qu'il ne signe que l'épisode de conclusion. Don Glut était le créateur du personnage.
L'Ameridroïd réapparait dans Captain America, Volume 1 #261-263 (4) où il a le cerveau lavé par le Red Skull qui s'en sert pour essayer de discréditer Rogers. Dekker mettra fin à la menace en sacrifiant sa vie.
La seule autre apparition avant Brubaker est sa tête, gardée comme trophée dans la Skullhouse dans Captain America, Volume 1 #370 (5)
(1) un sérial est une forme de feuilleton qui passait au cinéma dans les années 40. Celui qui est évoqué a d'ailleurs existé et a été produit par les studios Republic. Il a été réédité en DVD aux USA mais est visible sur You Tube par exemple.
(2) Traduit en VF dans Captain America 20 « L'Ameridroïd attaque » chez Aredit, collection Artima Color Marvel et Captain America: L'Intégrale 1977-1979 chez Panini.
(3) On n'a plus jamais fait référence à ses évènements. Difficile de savoir s'ils sont encore en continuité.
(4) Traduit dans Marvel Classic (2° série) #5 chez Panini
(5) Inédit en VF
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
Le parcours éditorial de la série Marvel Knights
Il est très difficile de remonter autant le temps même sur internet.
La créative team est annoncée le 4 août 2001 "après des mois de rumeurs.
https://web.archive.org/web/20020111084 ... cgi?id=261
John Ney Rieber indique qu'il a rencontré Stuart Moore qui lui en a parlé et lui a demandé de pitcher mais que Marvel cherchait un grands noms comme Greg Rucka ou Frank Miller.
Greg Rucka a d'ailleurs confirmé cela et Chuck Austen a indiqué avoir lui aussi postulé.
Joe Quesada et Bill Jemas voulait revigorer le titre comme Daredevil l'avait été sous cette bannière avec une approche moins spandex et plus réaliste.
L'annonce est donc faites en aout 2001 pour début 2022. Le run de Jurgens continuera pendant 6 mois.
Cependant les plans vont changer avec les attentats du 11/09/2001.
Rieber va écrire un nouvel arc inaugural pendant que The Extremist deviendra le second arc.
Ney Rieber devait écrire une mini série qui devait faire le lien entre la mort de Steve Rogers dans le #50 du volume 3 et la série Marvel Knights mais le fait de devoir changer les plans du premier arc entrainera l'abandon de ce projet. Macan et Zezelj sortiront Dean Men Running entre les deux volume de la série.
https://web.archive.org/web/20140427003 ... ealed-468/
En février 2002, la mini série Ice sera annoncée par Riber et Jae Lee. Elle devait reparler du fameux moment où le personnage est en hibernation dans la glace.
En avril la série sort enfin mais devient bimestrielle pour le 1er arc. C'est là que la décision d'intégrer Ice comme troisième arc doit être prise pour donner du temps à l'équipe créative.
Rieber semblait ne pas avoir de plans précis mais Cassaday devait revenir.
Cependant Rieber allait quitter le titre au milieu des deux intrigues de Extremists et de Ice. Son approche avait plu à Quesada mais pas sa façon d'écrire le personnage necessitant pas mal de réécritures, ne devant pas aider le titre à avoir une direction et un rhytme mensuel.
Austen est donc choisi par Quesada pour finir ces deux intrigues car son pitch (vu plus haut) lui plaisait bien. Le scénariste semblait confiant sur le fait de rester sur le titre.
L'arc suivant est une sorte de What If par Dave Gibbons et Lee Weeks où Captain America sort d'hibernation dans un monde où les nazis ont gagné la guerre.
On sent que cette mini n'était pas prévu pour le titre mais est là pour laisser la nouvelle équipe creative arriver.
Jusque là, Rieber et Austen dans les interviews que j'ai mis en lien semblent indiquer que la série est en continuité et qu'ils peuvent utiliser les personnages de leurs choix.
Pourtant seul Namor apparait dans Ice avec des cauchemars impliquants Sharon ou Red Skull. Mais la série n'a vu aucun autre personnage Marvel, même pas Fury alors que le SHIELD est omniprésent.
Robert Morales arrive sur le titre avec Chris Bachalo. Robert Morales a déjà écrit Truth où il crée Isaiah Bradley avec Kyle Baker. La mini sort de Janvier à Juillet 2003. Captain America 21 sort en décembre 2003.
Il envoie Cap à Guantanamo.
En 2005, Robert Morales nous explique sur le forum de Quesada qui n'existe plus depuis qu'il a été poussé vers la sortie.
Il avait signé pour 18 numéros et n'en fit que 9. Les deux dernier n'étaient pas ceux prévus et voient Steve Rogers projetés sur une terre où ISaiah Bradley est le seul Captain America.
Gui Kayro - Marvel's Chief Information Officer, trouvait son run trop politique. Dan Buckley voulait que la série Captain America réintègre la continuité pour participer à Avengers Disassembled et ainsi promouvoir l'arrivée de Bendis sur Avengers.
Morales parla avec Bendis qui lui indiqua adorer ce qu'il prévoyait sur la série mais que ca ne pouvait pas coïncider avec Disassembled. Buckley et Marvel ont décidé que si ça ne pouvait pas aider les ventes d'Avengers alors ca n'avait pas d’intérêt.
Jusque là, il ne lui était pas permis d'utiliser des personnages Marvel dans la série à part Nick Fury.
Ca l'embêtait car il trouvait justement que Captain America dépendait beaucoup des éléments de son histoire.
Il faut dire aussi qu'à l'époque Marvel lance un second titre Captain America & The falcon qui est clairement en continuité et lancé sur cet argument.
En fait, l'idée de Morales est que Steve Rogers allait accepter la proposition d'être candidat en tant que Vice Président (ce qu'il refuse à la fin du numéro publié alors que Marvel avait annoncé un événement qui allait tout changer) puis devenir par un concours de circonstance Président des USA. Il aurait été difficile de le placer sur le spectre politique.
Puis quand c'est tombé à l'eau, Quesada lui a soufflé une idée intéressante (qu'il ne donne pas) lors d'un déjeuner avec Alonso (alors éditeur du titre). Mais Buckley pris sa décision que la série devait revenir dans continuité avec un nouveau scénariste. Bendis souffla le nom de Brubaker pour Marvel et quand on lui demanda la série qu'il voulait faire, il répondit "Captain America".
http://www.buzzcomics.net/showpost.php? ... stcount=20
La série finit par un arc de Kirkmann et Eaton censé être un tie-in à Disassembled mais sans aucun lien avec l'intrigue de Bendis. C'est la seule histoire qui semble un tant soit peu en continuité et qui utilise toute la mythologie du personnage. Ce n'est par contre pas la plus réussie ou du moins la plus intéressante.
Il est très difficile de remonter autant le temps même sur internet.
La créative team est annoncée le 4 août 2001 "après des mois de rumeurs.
https://web.archive.org/web/20020111084 ... cgi?id=261
John Ney Rieber indique qu'il a rencontré Stuart Moore qui lui en a parlé et lui a demandé de pitcher mais que Marvel cherchait un grands noms comme Greg Rucka ou Frank Miller.
https://web.archive.org/web/20021219092 ... nr_01.htmlSSS: How did you come to be offered the assignment to write Captain America?
accidentally. i was talking with stuart moore--the original marvel knights editor for the project--and he just happened to bring it up. he said, you know, you're not someone anyone would think of for this, but...
and he was right.
it's my understanding that marvel was looking for a heavy hitter to revive the character. someone with serious superhero credentials, like frank miller or greg rucka. and i'd only written a single (and not particularly memorable) story in that genre. but stuart liked the sample scenes i generated, my take on the character...
Greg Rucka a d'ailleurs confirmé cela et Chuck Austen a indiqué avoir lui aussi postulé.
https://web.archive.org/web/20140414013 ... e&id=48966Going back to regret Rucka's expressed at no longer writing Wonder Woman, Taylor asked if there were any characters he wished he'd had the chance to write. "I never got the chance to write Captain America," Rucka said, explaining that he had written a sample for editor Stuart Moore, but that at the time the job of writing "Captain America" had gone to John Ney Rieber instead. "I wish I had gotten that," he said. "I think Cap is a brilliant character. At all times, there is a need for a well-written Captain America. In prosperity, or in whatever we call what we're in now."
https://web.archive.org/web/20030223213 ... 1&t=000132Austen's history with Cap dates back to his time on Elektra, when he first heard of the title's move to the Marvel Knights imprint.
"It's funny, I originally pitched to do Cap back when I was drawing Elektra," Austen said. "I had heard from my editor at the time, Stuart Moore, that they were going to be taking Cap into the Knights fold and I asked if I could pitch. He said I could but could promise nothing.
"I thought I could dazzle him. So I took the weekend and put together a proposal and a full script on spec. This was pre-War Machine, and I had turned Cap into an anti-terrorist SAS type soldier with a lot of Tom Clancy weapons and gear, and some other people in his unit. But he was always at odds with his superiors, who were intended to be a branch of SHIELD, because he refused to kill.
"He worked with Hawkeye, Falcon, and a few other new guys in a squad. They carried weapons, Mp-5's, Flashbangs, night-vision scopes, the whole nine yards, but Cap's stuff was all non-lethal. Rubber bullets. Tasers. Sticky foam. Stuart really liked it, but he thought Rieber was better suited for the book, and I went back to Elektra.
Joe Quesada et Bill Jemas voulait revigorer le titre comme Daredevil l'avait été sous cette bannière avec une approche moins spandex et plus réaliste.
L'annonce est donc faites en aout 2001 pour début 2022. Le run de Jurgens continuera pendant 6 mois.
Cependant les plans vont changer avec les attentats du 11/09/2001.
Rieber va écrire un nouvel arc inaugural pendant que The Extremist deviendra le second arc.
Ney Rieber devait écrire une mini série qui devait faire le lien entre la mort de Steve Rogers dans le #50 du volume 3 et la série Marvel Knights mais le fait de devoir changer les plans du premier arc entrainera l'abandon de ce projet. Macan et Zezelj sortiront Dean Men Running entre les deux volume de la série.
https://web.archive.org/web/20140427003 ... ealed-468/
En février 2002, la mini série Ice sera annoncée par Riber et Jae Lee. Elle devait reparler du fameux moment où le personnage est en hibernation dans la glace.
En avril la série sort enfin mais devient bimestrielle pour le 1er arc. C'est là que la décision d'intégrer Ice comme troisième arc doit être prise pour donner du temps à l'équipe créative.
Rieber semblait ne pas avoir de plans précis mais Cassaday devait revenir.
https://web.archive.org/web/20021021060 ... gi?id=1610Rieber doesn't have a lot of information about what's in store for Cap fans beyond "Ice," for very good reasons.
[Page 16]
Issue #7, Page 16"Mmm ... honestly ...
"I always leave room for the characters to surprise me, when I'm scripting. I definitely have some ideas I'd like to explore with Cap ... but I don't know exactly where Cap will be when 'Ice' concludes -- and after scripting three arcs simultaneously for the past for the past year, I'm looking forward to carrying around one Cap-world in my head at a time, instead of three.
"And you never really know what's going to happen. From day to day, much less year to year. Joe Quesada and I haven't even begun to discuss a fourth arc. So there's even more uncertainty than usual there.
"But if I'm still on the book and Cassaday comes back for another arc -- which was the plan, more than a year ago, before September the Eleventh -- we want to take cap out of the country -- and the west -- for a while. To the Middle East or Africa. Harsh places ...
"For harsh reasons."
Cependant Rieber allait quitter le titre au milieu des deux intrigues de Extremists et de Ice. Son approche avait plu à Quesada mais pas sa façon d'écrire le personnage necessitant pas mal de réécritures, ne devant pas aider le titre à avoir une direction et un rhytme mensuel.
https://web.archive.org/web/20030223213 ... 1&t=000132As for why he’s leaving the book, Rieber chalked it up to approach. “I tend to write a particular kind of story, even when I’m doing something that’s pretty action-based, I’m always more interested in the characters than anything else,” Rieber said. “Probably the simplest way that I can describe what happened is that Joe Quesada has a very clear vision about what he wants Cap to be, and my Cap just wasn’t quite what he was looking for. They liked a lot of my ideas, but some of the approaches that I had to storytelling and structuring things and the weighting of the character just wasn’t meshing with his vision.
“In the end, I was doing lots and lots of rewriters of scripts, and it was slowing things down. We all reached a place where we realized that it might be better if someone else was doing the book. I guess that’s the long way of saying that we had creative differences.”
Austen est donc choisi par Quesada pour finir ces deux intrigues car son pitch (vu plus haut) lui plaisait bien. Le scénariste semblait confiant sur le fait de rester sur le titre.
https://web.archive.org/web/20030223213 ... 1&t=000132"If I get the series, I'd want to go that route I mentioned earlier. I'd bring in new villains, bigger than life villains; make Cap more of a James Bond with a Tom Clancy twist for the new millennium. I'd tie him closer to Nick Fury and SHIELD, in a sense doing what Jim Steranko was doing for his time, back in the sixties. Hardware, tools, and the occasional femme fatale with the world as a stage. Bad guys, explosions, world-threatening violence and hidden government conspiracies with Cap punching his way through to victory. I think it would be a blast. At least for me."
L'arc suivant est une sorte de What If par Dave Gibbons et Lee Weeks où Captain America sort d'hibernation dans un monde où les nazis ont gagné la guerre.
On sent que cette mini n'était pas prévu pour le titre mais est là pour laisser la nouvelle équipe creative arriver.
Jusque là, Rieber et Austen dans les interviews que j'ai mis en lien semblent indiquer que la série est en continuité et qu'ils peuvent utiliser les personnages de leurs choix.
Pourtant seul Namor apparait dans Ice avec des cauchemars impliquants Sharon ou Red Skull. Mais la série n'a vu aucun autre personnage Marvel, même pas Fury alors que le SHIELD est omniprésent.
Robert Morales arrive sur le titre avec Chris Bachalo. Robert Morales a déjà écrit Truth où il crée Isaiah Bradley avec Kyle Baker. La mini sort de Janvier à Juillet 2003. Captain America 21 sort en décembre 2003.
Il envoie Cap à Guantanamo.
En 2005, Robert Morales nous explique sur le forum de Quesada qui n'existe plus depuis qu'il a été poussé vers la sortie.
Il avait signé pour 18 numéros et n'en fit que 9. Les deux dernier n'étaient pas ceux prévus et voient Steve Rogers projetés sur une terre où ISaiah Bradley est le seul Captain America.
Gui Kayro - Marvel's Chief Information Officer, trouvait son run trop politique. Dan Buckley voulait que la série Captain America réintègre la continuité pour participer à Avengers Disassembled et ainsi promouvoir l'arrivée de Bendis sur Avengers.
Morales parla avec Bendis qui lui indiqua adorer ce qu'il prévoyait sur la série mais que ca ne pouvait pas coïncider avec Disassembled. Buckley et Marvel ont décidé que si ça ne pouvait pas aider les ventes d'Avengers alors ca n'avait pas d’intérêt.
Jusque là, il ne lui était pas permis d'utiliser des personnages Marvel dans la série à part Nick Fury.
Ca l'embêtait car il trouvait justement que Captain America dépendait beaucoup des éléments de son histoire.
Il faut dire aussi qu'à l'époque Marvel lance un second titre Captain America & The falcon qui est clairement en continuité et lancé sur cet argument.
En fait, l'idée de Morales est que Steve Rogers allait accepter la proposition d'être candidat en tant que Vice Président (ce qu'il refuse à la fin du numéro publié alors que Marvel avait annoncé un événement qui allait tout changer) puis devenir par un concours de circonstance Président des USA. Il aurait été difficile de le placer sur le spectre politique.
Puis quand c'est tombé à l'eau, Quesada lui a soufflé une idée intéressante (qu'il ne donne pas) lors d'un déjeuner avec Alonso (alors éditeur du titre). Mais Buckley pris sa décision que la série devait revenir dans continuité avec un nouveau scénariste. Bendis souffla le nom de Brubaker pour Marvel et quand on lui demanda la série qu'il voulait faire, il répondit "Captain America".
[/quote]Robert Morales révèle plein de choses intéressantes sur le forum de Joe Quesada ! Attention aux spoilers bien sûr
http://www.joequesada.com/cgi-bin/ikonb ... 17438;st=0
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Quote (rwsmith @ April 19 2004,22:30)
Robert, will you be doing any more work for Marvel in the near future?
If so, can you tell us what title(s)?
Morales : I committed to doing 18 issues of Captain America; my run will end with eight issues. I've turned down any further work from Marvel, including a S.H.I.E.L.D. series and a 1602 spin-off.
I've told Axel I'd only discuss doing another ten issues of Cap.
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Quote (khanus @ April 19 2004,22:30)
Ok. So Robert, what was the main reason for your run being cut short? Any other Marvel work on the horizon, or in comics in general?
Morales : Gui Kayro - Marvel's Chief Information Officer - hated what I was doing with Cap, even though I was doing precisely what Marvel Edit asked of me. Evidently Kayro thinks topicality is the same as political bias - it's not. (I think my Cap is as political as "24" - i.e., it's right on the line.) That's one.
Two, Dan Buckley wanted Iron Man, Thor, and Cap to be support titles for Brian Bendis' new Avengers run. I'd been okayed for a completely different storyline - mind you, the MK Cap was to be out of MU continuity originally, but Buckley wanted that changed. That Cap or any of Marvel's other titles were to be directed toward a non-traditional comics audience was an idea he was abandoning.
Brian Bendis called me and we discussed what we were both doing, and once he heard me out, Brian said he a) thought the direction I was taking Cap was really interesting, and b) he would tell Marvel they should leave me alone. My understanding is that Buckley took Brian's comments to mean that my Cap run was therefore useless when it came to supporting what we were all calling "the Bendis Event" at the time. So he insisted that my 18-issue storyline be scuttled, whether Brian or anybody else at Marvel wanted to do that or not.
Yes, Steve Rogers was supposed to eventually become an independent vice-presidential candidate, and he was supposed to eventually become President of the United States. But the challenge was you'd never get a real handle on his political stance - it was all about his character, and what everyone else would project onto it.
In early February, Joe and Axel and I went out to lunch - pretty much to part company, but instead Joe came up with another story arc that was really great and challenging. We fleshed it out and were surprised at how positively the afternoon turned out. However, Buckley killed that idea.
Then Axel came to me again and asked if I could come up with something else, so I suggested retelling Cap's origin for a modern audience, which hadn't been done in awhile. You'd find more about Cap's interaction with real history, where his shield and costume came from, it'd have cameos by Sgt. Fury and Bucky and Hitler and Ike - a big, sweeping historical epic.
Buckley decided that World War II wasn't big enough - and it was clear to me then that Marvel management just didn't want me writing Cap, period.
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Quote (jedicow @ April 19 2004,22:52)
you dont have to give spoilers...just a small synopsis of the story will suffice.
Morales : Cap #26 is a stand-alone story. Cap #27-28 involve an alternate future, and it's both horrific and funny. (I hope.)
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Quote (JackalsIII @ April 20 2004,00:47)
Were you really going to have Steve Rogers run and win the Presidency?
Morales : Cap as President was supposed to be a highly-publicized event - unlike Luthur's win, which I didn't know about for a while, and I follow comics. That they'd decide not to go with that storyline is understandable to the extent that Marvel isn't doing the kind of outside media promotion they used to for their books.
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Quote (Matt Adler @ April 20 2004,04:03)
...if, instead of going with a new writer, Marvel had simply come to you and said "Bob, we want Cap to go in a more superheroic direction" is that something you think you could've pulled off, or is political Cap more up your alley?
Morales : Well, Matt, the weird thing is I was told specifically not to use all the classic Marvel characters in my Cap run - Marvel wanted something completely new. I was told the Red Skull and Hydra and AIM and the rest were either over-used or off-limits. That I got to use Nick Fury was a great treat.
I would've loved to have been allowed to do a more superhero-y book, because I see possibilities of making superhero comics more contemporary that nobody's exploring - and frankly, if I do superhero comics it's because I want to make a contribution to them, not because I just want to make a buck doing what others can do better than I.
I also think it's impossible to do a Cap run without the history of the Marvel U, except that with Cap, real history makes his character all the richer. So I guess the answer to your question is yeah, probably - but it's really beside the point because some people just wanted me off the book.
--------------------------------------------------------------------------
Morales : 1. The experiment was a failure of Marvel management's commitment toward marketing their books, whether or not they agreed with their content. Most people at Marvel Edit though it was way to soon to access how the book was doing financially.
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Quote (ChopperJohn @ April 19 2004,10:57)
How does editorial allow 2 Cap in Cuba stories at the same time anyways.
Morales : I've been stacking up my Cap/Falcons so I won't read them until Priest's first arc is completed. (I like Christopher Priest.) I don't think the MK Cap continuity has anything to do with it. However, I'm as puzzled about its Guantanamo Bay storyline as everybody who asks me about it.
--------------------------------------------------------------------------
Quote (Matt Adler @ April 21 2004,00:22)
Seriously, why's it such a big deal? Runs end all the time before they're supposed to. I'd've thought you'd be flattered that they want to give you another high profile assignment right away.
Morales : I write for a living and I'm not prolific, so I really have to mindful of where I commit my efforts. Comics don't really pay a lot if you're a relative unknown like myself. Superstars like Bendis and Mark Millar and [your favorite here] get paid more - artists get paid at least twice what writers do - and I don't begrudge anybody the deal they get. For me, the appeal of writing Cap was that a) I was to be given specific guidelines, then left alone to write a character upon which I grew up idolizing, and b) Marvel pays you when they say they will.
So even though a Cap script earned me a so-so $2200, I didn't really mind - I've other things happening. But committing yourself to 18 issues is still a commitment, Matt - and when people above the people you work for undermine the commitments you've already made, isn't unwise to commit yourself again and set yourself up for some other corporate brainfart?
I'm not like people who want to be in a relationship so badly, they're willing to stay in a bad relationship.
http://www.buzzcomics.net/showpost.php? ... stcount=20
La série finit par un arc de Kirkmann et Eaton censé être un tie-in à Disassembled mais sans aucun lien avec l'intrigue de Bendis. C'est la seule histoire qui semble un tant soit peu en continuité et qui utilise toute la mythologie du personnage. Ce n'est par contre pas la plus réussie ou du moins la plus intéressante.
- Fred le Mallrat
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
Projets refusés
Captain America vol. 4 #27-38 (Morales)
En 2005, Robert Morales nous explique sur le forum de Quesada qui n'existe plus depuis 10 ans qu'il est poussé par la sortié sur le titre Captain America (version Marvel Knights). Il était un journaliste pour Vibe, Reflex ou Publisher's Weekly. Il avait ausi écrit Truth qui voyait l'apparition de Isaac Bradley qui faisait partie d'un groupe de militaires noirs sur lequel était testé le sérum du super-soldat. Il était le seul survivant et finissait emprisonné par les US avant d'être gracié. Son fils apparaissait dans The Crew en tant que Justice, supersoldat mutant, capptain America noir et musulman. Son Petit fils était le Patriot des Young Avengers.
Il avait signé pour 18 numéros et n'en fit que 9. Les deux dernier n'étaient pas ceux prévus et voient Steve Rogers projetés sur une terre où ISaiah Bradley est le seul Captain America.
Gui Kayro - Marvel's Chief Information Officer, trouvait son run trop politique. dan Buckley voulait que la série Captain America réintègre la continuité pour participer à Avengers Disassembled et ainsi promouvoir l'arrivée de Bendis sur Avengers.
Morales parla avec Bendis qui lui indiqua adorer ce qu'il prévoyait sur la série mais que ca ne pouvait pas coïncider avec Disassembled. Il semble que Buckley et Marvel en ait compris que si ça ne pouvait pas aider les ventes d'Avengers alors ca n'avait pas d’intérêt.
Alors que jusque là, il ne lui était pas permis d'utiliser des personnages Marvel dans al série à part Nick Fury. cela devait être la politique pour le titre car on ne voit guère que Fury et Namor apparaître dans la série MK jusqu'à Morales à part des hallucinations de ses ennemis dans Ice (où apparaît Namor et ecnsé être de nouvelles origines) et l'arc de Gibbons/Weeks mais qui est un what-if à l'origine prévue comme une mini et intégré à la série au moment où ils virent Chuck Austen aprés voir viré Rieber.
Ca l'embétait car il trouvait justement que Captain America dépendait beaucoup des élements de son histoire.
En fait, l'idée de Morales est que Steve Rogers allait accepter la proposition d'être candidat en tant que Vice Président (ce qu'il refuse à la fin du numéro publié alors que Marvel avait annoncé un événement qui allait tout changer) puis devenir par un concours de circonstance Président des USA. Il aurait été difficile de le placer sur le spectre politique.
Puis quand c'est tombé à l'eau, Quesada lui a soufflé une idée intéressante (qu'il ne donne pas) lors d'un déjeuner avec Alonso (alors editeur du titre). Mais Buckley pris sa décision que la série devait revenir en continuité et plus avec Morales. Bendis souffla le nom de Brubaker pour Marvel et quand on lui demanda la série qu'il voulait faire, il répondit "Captain America".
Marvel proposa à Morales une série SHIELD et un spin-off de 1602 qu'il refusa, échaudé par le non respect des promesses que pouvait faire Marvel.
Il est décédé en 2013 à 54 ans.
Captain America vol. 4 #27-38 (Morales)
En 2005, Robert Morales nous explique sur le forum de Quesada qui n'existe plus depuis 10 ans qu'il est poussé par la sortié sur le titre Captain America (version Marvel Knights). Il était un journaliste pour Vibe, Reflex ou Publisher's Weekly. Il avait ausi écrit Truth qui voyait l'apparition de Isaac Bradley qui faisait partie d'un groupe de militaires noirs sur lequel était testé le sérum du super-soldat. Il était le seul survivant et finissait emprisonné par les US avant d'être gracié. Son fils apparaissait dans The Crew en tant que Justice, supersoldat mutant, capptain America noir et musulman. Son Petit fils était le Patriot des Young Avengers.
Il avait signé pour 18 numéros et n'en fit que 9. Les deux dernier n'étaient pas ceux prévus et voient Steve Rogers projetés sur une terre où ISaiah Bradley est le seul Captain America.
Gui Kayro - Marvel's Chief Information Officer, trouvait son run trop politique. dan Buckley voulait que la série Captain America réintègre la continuité pour participer à Avengers Disassembled et ainsi promouvoir l'arrivée de Bendis sur Avengers.
Morales parla avec Bendis qui lui indiqua adorer ce qu'il prévoyait sur la série mais que ca ne pouvait pas coïncider avec Disassembled. Il semble que Buckley et Marvel en ait compris que si ça ne pouvait pas aider les ventes d'Avengers alors ca n'avait pas d’intérêt.
Alors que jusque là, il ne lui était pas permis d'utiliser des personnages Marvel dans al série à part Nick Fury. cela devait être la politique pour le titre car on ne voit guère que Fury et Namor apparaître dans la série MK jusqu'à Morales à part des hallucinations de ses ennemis dans Ice (où apparaît Namor et ecnsé être de nouvelles origines) et l'arc de Gibbons/Weeks mais qui est un what-if à l'origine prévue comme une mini et intégré à la série au moment où ils virent Chuck Austen aprés voir viré Rieber.
Ca l'embétait car il trouvait justement que Captain America dépendait beaucoup des élements de son histoire.
En fait, l'idée de Morales est que Steve Rogers allait accepter la proposition d'être candidat en tant que Vice Président (ce qu'il refuse à la fin du numéro publié alors que Marvel avait annoncé un événement qui allait tout changer) puis devenir par un concours de circonstance Président des USA. Il aurait été difficile de le placer sur le spectre politique.
Puis quand c'est tombé à l'eau, Quesada lui a soufflé une idée intéressante (qu'il ne donne pas) lors d'un déjeuner avec Alonso (alors editeur du titre). Mais Buckley pris sa décision que la série devait revenir en continuité et plus avec Morales. Bendis souffla le nom de Brubaker pour Marvel et quand on lui demanda la série qu'il voulait faire, il répondit "Captain America".
Marvel proposa à Morales une série SHIELD et un spin-off de 1602 qu'il refusa, échaudé par le non respect des promesses que pouvait faire Marvel.
Il est décédé en 2013 à 54 ans.
http://www.buzzcomics.net/showpost.php? ... stcount=20michel;124147 a écrit :Robert Morales révèle plein de choses intéressantes sur le forum de Joe Quesada ! Attention aux spoilers bien sûr
http://www.joequesada.com/cgi-bin/ikonb ... 17438;st=0
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Quote (rwsmith @ April 19 2004,22:30)
Robert, will you be doing any more work for Marvel in the near future?
If so, can you tell us what title(s)?
Morales : I committed to doing 18 issues of Captain America; my run will end with eight issues. I've turned down any further work from Marvel, including a S.H.I.E.L.D. series and a 1602 spin-off.
I've told Axel I'd only discuss doing another ten issues of Cap.
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Quote (khanus @ April 19 2004,22:30)
Ok. So Robert, what was the main reason for your run being cut short? Any other Marvel work on the horizon, or in comics in general?
Morales : Gui Kayro - Marvel's Chief Information Officer - hated what I was doing with Cap, even though I was doing precisely what Marvel Edit asked of me. Evidently Kayro thinks topicality is the same as political bias - it's not. (I think my Cap is as political as "24" - i.e., it's right on the line.) That's one.
Two, Dan Buckley wanted Iron Man, Thor, and Cap to be support titles for Brian Bendis' new Avengers run. I'd been okayed for a completely different storyline - mind you, the MK Cap was to be out of MU continuity originally, but Buckley wanted that changed. That Cap or any of Marvel's other titles were to be directed toward a non-traditional comics audience was an idea he was abandoning.
Brian Bendis called me and we discussed what we were both doing, and once he heard me out, Brian said he a) thought the direction I was taking Cap was really interesting, and b) he would tell Marvel they should leave me alone. My understanding is that Buckley took Brian's comments to mean that my Cap run was therefore useless when it came to supporting what we were all calling "the Bendis Event" at the time. So he insisted that my 18-issue storyline be scuttled, whether Brian or anybody else at Marvel wanted to do that or not.
Yes, Steve Rogers was supposed to eventually become an independent vice-presidential candidate, and he was supposed to eventually become President of the United States. But the challenge was you'd never get a real handle on his political stance - it was all about his character, and what everyone else would project onto it.
In early February, Joe and Axel and I went out to lunch - pretty much to part company, but instead Joe came up with another story arc that was really great and challenging. We fleshed it out and were surprised at how positively the afternoon turned out. However, Buckley killed that idea.
Then Axel came to me again and asked if I could come up with something else, so I suggested retelling Cap's origin for a modern audience, which hadn't been done in awhile. You'd find more about Cap's interaction with real history, where his shield and costume came from, it'd have cameos by Sgt. Fury and Bucky and Hitler and Ike - a big, sweeping historical epic.
Buckley decided that World War II wasn't big enough - and it was clear to me then that Marvel management just didn't want me writing Cap, period.
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Quote (jedicow @ April 19 2004,22:52)
you dont have to give spoilers...just a small synopsis of the story will suffice.
Morales : Cap #26 is a stand-alone story. Cap #27-28 involve an alternate future, and it's both horrific and funny. (I hope.)
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Quote (JackalsIII @ April 20 2004,00:47)
Were you really going to have Steve Rogers run and win the Presidency?
Morales : Cap as President was supposed to be a highly-publicized event - unlike Luthur's win, which I didn't know about for a while, and I follow comics. That they'd decide not to go with that storyline is understandable to the extent that Marvel isn't doing the kind of outside media promotion they used to for their books.
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Quote (Matt Adler @ April 20 2004,04:03)
...if, instead of going with a new writer, Marvel had simply come to you and said "Bob, we want Cap to go in a more superheroic direction" is that something you think you could've pulled off, or is political Cap more up your alley?
Morales : Well, Matt, the weird thing is I was told specifically not to use all the classic Marvel characters in my Cap run - Marvel wanted something completely new. I was told the Red Skull and Hydra and AIM and the rest were either over-used or off-limits. That I got to use Nick Fury was a great treat.
I would've loved to have been allowed to do a more superhero-y book, because I see possibilities of making superhero comics more contemporary that nobody's exploring - and frankly, if I do superhero comics it's because I want to make a contribution to them, not because I just want to make a buck doing what others can do better than I.
I also think it's impossible to do a Cap run without the history of the Marvel U, except that with Cap, real history makes his character all the richer. So I guess the answer to your question is yeah, probably - but it's really beside the point because some people just wanted me off the book.
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Morales : 1. The experiment was a failure of Marvel management's commitment toward marketing their books, whether or not they agreed with their content. Most people at Marvel Edit though it was way to soon to access how the book was doing financially.
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Quote (ChopperJohn @ April 19 2004,10:57)
How does editorial allow 2 Cap in Cuba stories at the same time anyways.
Morales : I've been stacking up my Cap/Falcons so I won't read them until Priest's first arc is completed. (I like Christopher Priest.) I don't think the MK Cap continuity has anything to do with it. However, I'm as puzzled about its Guantanamo Bay storyline as everybody who asks me about it.
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Quote (Matt Adler @ April 21 2004,00:22)
Seriously, why's it such a big deal? Runs end all the time before they're supposed to. I'd've thought you'd be flattered that they want to give you another high profile assignment right away.
Morales : I write for a living and I'm not prolific, so I really have to mindful of where I commit my efforts. Comics don't really pay a lot if you're a relative unknown like myself. Superstars like Bendis and Mark Millar and [your favorite here] get paid more - artists get paid at least twice what writers do - and I don't begrudge anybody the deal they get. For me, the appeal of writing Cap was that a) I was to be given specific guidelines, then left alone to write a character upon which I grew up idolizing, and b) Marvel pays you when they say they will.
So even though a Cap script earned me a so-so $2200, I didn't really mind - I've other things happening. But committing yourself to 18 issues is still a commitment, Matt - and when people above the people you work for undermine the commitments you've already made, isn't unwise to commit yourself again and set yourself up for some other corporate brainfart?
I'm not like people who want to be in a relationship so badly, they're willing to stay in a bad relationship.
- Fred le Mallrat
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
Tiens je feuilletais des back issues (le mag) numérique et sur le 96 spécial **Marvel Fanfare**, il y a deux anecdotes:
1-Sur le fameux **#18 Home Fires par Stern/Miller/Rubinstein** sur une idée de McKenzie (Traduit dans Marvel Fanfare 3 chez Aredit et peut être le Captain America : Rouge, Blanc et Bleu) qui est un de mes all-time favorites avec le Captain avec Daredevil Born Again!
Bref, Stern explique qu'au départ c'est une proposition de Mckenzie pour la première partie d'un arc en deux pour Captain America 238.
Stern se souvient que l'histoire de cette partie voyait surtout Steve Rogers impliqué dans la lutte contre un incendie dans son voisinage. Il n'apparaissait en Captain America que sur quelques cases. Le dessinateur prévu sur le numéro (à l'époque c'est Sal Buscema qui dessine) ne voulait pas travailler sur les aventures de Steve Rogers. Vu les délais, Stern publia une histoire en deux parties de Gillis et Kida (zzzzzzzzzz).
Frank Miller avait entendu parler de cette histoire et demanda s'il pouvait s'en servir.
Il revint vers Stern avec 17 pages dessinées. A cette époque Stern quittait ses fonctions d'editeur pour se lancer scenariste et avait décroché le titre... Captain America (avec Byrne à partir du 247). Comme ils voulaient travailler ensemble, Stern aurait pu dialoguer l'ensemble sauf que la politique editoriale de Marvel avait passé les histoires de 17 à 20 pages. Il fallu donc qu'ils travaillent ensemble sur le fait d'étendre l'histoire sur 5 pages de plus. Miller fit les planches qui attendirent une ouverture dans le planning de la série puisque Stern l'avait quittée. Si bien qu'il se retrouver à la dialoguer pour Marvel Fanfare (qui en fait publiait du matériel qui avait été crée en vue d'être des fill-ins accumulés pendant des années). La publication pris donc 4 ans, 6 si on compte que la proposition de McKenzie. Stern insiste sur le fait que le script est donc de Miller.
L'histoire aurait été inspiré à McKenzie par l'histoire de pompiers qui allumaient des feux en vue de la renégociation de certains financements pour le service.
2-Pour le deuxième, c'est une histoire silencieuse de Captain America de **Breyflogle**. En fait cette histoire était une histoire de Batman refusée par DC. Mike Friedrich, alors son agent la montre à Milgrom qui demanda à ce que Breyfogle dessina un Captain America sur les Batman. Here Goes **Marvel Fanfare 29**. J'ai trouvé un site avec les planches originales:
https://ohdannyboy.blogspot.com/2010/09 ... ogles.html
Et si Marvel avait perdu certains droits de Captain America?
Lorsque Joe Simon attaqua Marvel pour récupérer les droits de Captain America en 1966, Goodman trouva un arrangement avec Kirby. Il lui promis entre autre de lui verser la même somme qu'il verserait à Simon. Cependant Stan Lee, en cas de perte des droits demanda à Kirby d'imaginer un nouveau costume (Simon ne récupérerait que les éléments des 10 1ers Comics et n'aurait pas le copyright pour un comics "Captain America").
Kirby en imagina deux dont un resservirait pour Captain Glory.
https://www.cbr.com/comic-book-legends-revealed-465/
La fin du Run de Dematteis sur Captain America (1985):
Tout le run de Dematteis voit Cap affronter diverses idéolgie telle que le poujadisme, le nihilisme, les reactionnaires, les nazis, les radicaux juifs, les antis-mutants, anti-superheros ....
Le dernier arc publié est un long combat contre le red Skull, tous deux vieillissants (le Red Skull car le temps le rattrapait, cap par un serum d'arnim Zola). Le skull mourrait dans les bras du heros avec toute sa haine sans que ce dernier n'ait renoncé à ses idéaux.
Nous sommes au deuxieme mandat de Reagan et Dematteis propose une suite:
Steve Rogers réalise que ses combats ne l'ont mené nulle part et n'ont pas changé le monde. Il décide de se tourner vers le pacifisme et de changer le monde.
Le monde entier se tournerait contre lui et son pays le désavouerait.
Ses seuls alliés seraient Namor et Doom.
Nomad (Jack Monroe, le Bucky des 50's) se ferait manipuler par les ennemis de Cap. Lors d'un discours public, il assassinerait son mentor.
Le monde se rendrait compte de leur erreur et ferait une trêve d'une heure en son honneur.
Black Crow que Dematteis avait introduit comme un esprit de l’Amérique serait devenu le nouveau Captain America.
Tout cela a été validé par l'editeur Mark Gruenwald mais refusé par l'editeur en chef Jim Shooter.
La fin du #300 a été réécrite (la mort du Skull - Publiée en VF dans l'Anthologie "Je suis Captain America ") et Dematteis partait furieux.
https://www.cbr.com/comic-book-urban-le ... vealed-94/
http://www.jmdematteis.com/2011/07/star ... ripes.html
Un nouveau Spirit of 76 dans Captain America (2010-2011?)
Carlos Pacheco nous indiquait sur Facebook qu'il a toujours voulu bosser sur un titre Captain America.
Il a rencontré Brubaker et Marvel avait validé l'idée.
C'était l'époque où le Tea Party affrontait Obama dans les medias.
L'idée aurait été qu'un nouveau Spirit Of 76 aurait été le porte parole de ce mouvement et ce serait confronté à cap.
Mais Pacheco a été appelé sur X-Men : Schism et le projet n'avait plus de sens aujourd'hui ainsi que dans les plans de Remender.
Sketch qu'il a mis en ligne:
ce qu'il dit
Yes, I always wanted to work on a Captain America book. A few years ago Ed Brubaker and I planned to work together in that title, Marvel accepted and we started a particular brainstorming. I always liked the idea of playing with Old Cap as a symbol of the country, always loved what Steve Englehart did with the two Captain saga, but this been done so many times since then that it won't make sense to repeated again, but..... Why Captain America should be the only symbol for the country? Those days USA were under the controversial confrontation between the new Obama govermment and the Tea Party, so why don't reflect that in the pages of a comic-book? So I came whit the idea of revamping this old character, the Spirit of 76 and have a new one, a Spirit of 76 that would be a new symbol for this way of understanding the USA and everything that represents. They dind't have to accept Captain America as a symbol, they had theirs, a Bob Roberts driven Spirit of 76 for that America with all the old values.
But then, they told me that they needed me to help with Schism. and this project has no sense today since Rick had his own plans for his run in the title.
Maybe someday.
- Fred le Mallrat
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
Je viens de relire Captain America and The Falcon (#1-14) (2004-2005): série que j'aimais beaucoup à l'époque mais qui m'avait semblé parfois assez confuse.
Je ne sais pas si je me suis habitué à la narration de Priest après 50 numéros récents de Deathstroke mais je trouve qu'on reste dans la même veine d'intrigues donc la narration est déconstruite (temporellement) mais qui aussi ne cesse de se relancer et de prendre de l'ampleur.
L'idée de base est assez simple:
-Confronter Steve Rogers à la réalpolitique actuelle. Un Captain America de la marine l'anticap devient incontrôlable et est à la recherche d'un virus crée par l'armée US. Cela permet d'introduire, son mentor, un amiral qui mouille dans toutes les combines US allant du cartel de drogue Colombien ou aidant un pays du golfe pour des raison géopolitiques (qui abrite pourtant des terroristes djihadistes).
-Orchestrer la chute du Falcon et surement sa résurrection.
On voit aussi la Sorcière Rouge qui devient un intérêt amoureux (après tout elle avait un œil sur Steve dans les avengers 16-38) mais bon Disassembled arrive.
Je simplifie à l'outrance un plot qui a plus d ampleurs que cela.
Alors certes la mise en page de Sears au départ est un souci.. mais ensuite, on revient sur de chouettes dessins (Bennet qui est pour moi, une sorte de Sal Buscema Moderne... Clair storytelling si ce n est pas le plus beau; DeVito, les débuts de Tocchini puis Jurgens).
Le souci editorial est que la série était censé être LA série en continuité de Captain America. La série Marvel Knights n'a jamais été clairement en continuité. Hors, nous sommes au moment où le run de Morales va être arrêté car il voulait que Rogers devienne Président des USA et Buckley voulait que le titre redevienne en continuité pour "promouvoir la venue de Bendis sur Avengers (tie in quoi" plus bas . Bref on a deux titres Cap en continuité avec un relaunch par Brubaker en grande pompe qui arrive. Et Bendis fait péter une durite à Wanda, ce qui tue la romance dans l'œuf et accessoirement redémolit le personnage (il faudra attendre Robinson en 2016 pour relire une sorcière rouge qui recommence à évoluer).
Bref entre Sears, Bendis et Buckley.. le titre perd de la cohérence et des lecteurs.
Priest condense la deuxième année de son run en 2 numéros (ca se lit pourtant bien) avec une porte qui s'ouvre vers la renaissance du Falcon, possible sur une ongoing qui ne verra pas le jour. On expliquera jamais son comportement (ou alors dans 30 ans comme la furie du Surfer dans le dernier Silver Surfer par Kirby)...
Morales explique pourquoi il quitte le titre MK (Merci Michel puisque le forum de Quesada n'existe plus; il a sauvé sans le savoir une partie d'histoire car Morales est décédé en 2013)
[url]http://www.buzzcomics.net/showpost.php?p=124147&postcount=20
Priest et sa version des évènements de CAF
http://digitalpriest.com/legacy/comics/caf.html
En VF, seuls les deux premiers arcs sont traduits
https://www.comicsvf.com/us/1821.php
Je rajoute un petit point sur le Falcon
Je reviens sur le bouquin The Evolution of a National icon: Captain America.
Il parlait aussi du Falcon et de la bévue qu’avait fait Englehart avec le personnage et son retcon (tout a été fait par le Red Skull et Sam était un voyou).
Jusque là, le personnage était en expansion dans l univers Marvel… suite à cela il sera plus ou moins vite expédié de la série… servira de quota dans Avengers… avant que Dematteis ne trouve une raison d’expliquer que Snap ne venait que des suites de la mort de sa mère (back up de Captain America) pour remettre Sam comme un homme bien au départ.
Mais a part Priest dans la 1ere mini sur le personnage ou dans la série Captain America & The Falcon ou Johns dans son court run sur Avengers… il faudra attendre le présent pour que le personnage retrouve de la couleur avec Remender et Spencer… C est surement du au fait que le personnage est dans les films et avant cela dans le DA Avengers… mais bon, j adore Englehart (qui dit qu il ne savait pas où il allait et que surement les révélations du Skull aurait fini par être bidon) mais là il a tué un perso pendant longtemps, à la façon dont Byrne a tué Vision et Scarlet Witch ou Shooter (enfin Bob Hall) a tué Hank Pym… Si on est dans la même veine… Remender et Spencer n’auront été un sursaut qui ne durera pas comme toutes les réhabilitation de Vision, Scarlet Witch ou Pym… car il y a toujours un Bendis pour revenir sur des conneries… avec Pym ou Wanda..
- Fred le Mallrat
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
Quelques extraits de ce que Priest raconte sur la série Captain America & The Falcon
> My planned Year Two romance between Cap and The Scarlet Witch (who’d always had a crush on him, after all—I’m not making this up) had to be moved way up since events in The Avengers would be sending Wanda away for quite awhile. I was eager to participate in Avengers Disassembled because, frankly, we needed the sales bump. And a Cap-Wanda romance played nicely into Brian Bendis’s plans for the Avengers.
Un point de Priest sur le premier arc qui n'est pas sorti comme il l'envisageait à cause de Bart Sears.> I **retuned to CAF to write the series finale** ,
> compressing what had been planned as a Year Two arc called The Death of Captain America into two issues. The original idea was that Falcon would inadvertently cause Cap’s death, which would in turn set off major shock waves throughout the Marvel Universe as Marvel would have to go Three Months Without Cap. The main Cap book would deal with several Cap wannabes vying for the title, while in CAF, Sam would travel back to WWII, teaming with Cap and Bucky, in a desperate effort to change history and prevent Cap’s murder. Other events would occur in Avengers and elsewhere.
>
> Tom liked the idea, but already had The Big Story idea for 2005 and, besides, Brubaker was in the main Cap chair, and my idea would be unfair to Ed and his team. I could do the four issues in CAF, but I opted not to. I mean, if CAF happens in some parallel universe where Captain America could be dead for a quarter of the year and nobody notices, what’s the point?
>
> So I stripped the idea down to two basic beats: Falcon inadvertently causes Cap’s apparent death, which snaps Falcon out of Bad Guy Mode. He gets a shave, goes after the Anti-Cap, and disappears (mirroring my own sabbatical). This was designed to set up the FALCON solo book, which I would likely not be doing, but whomever took it on would start with a clean slate (to my knowledge, a FALCON book never happened, and The Falcon simply showed up again in Cap with no apparent fuss over where he’s been).
https://digitalpriest.com/legacy/comics/caf.html> Complicating things even more was, initially, artist Bart Sears’ storytelling approach. Now, Bart is A Name, and his agreeing to work on CAF was greeted with elation, first and foremost by me. We have Bart to thank for CAF’s strong launch, as the book was (likely) entirely sold on Bart’s Name.
>
> But many fans took an instant dislike to Bart’s style—everybody was hulking the anatomical proportions were comically extreme—and most everyone was *completely* lost by the first issue’s story, which was my fault. I’d designed a first issue where Cap seems to be acting out of character, intercut with apparent flashbacks to events leading up to this behavior. At the end of the issue, however, it is revealed that “Cap” is not the real Captain America, and that the flashbacks weren’t flashbacks at all but were cutaway sequences occurring within the same time frame.
>
> That was a dicey choice on my part, but we had clear directions and time signatures inserted. A savvy reader could (and should have) realized, somewhere in the first issue, that they were looking at two different Caps.
>
>
> Only, Bart chose a page layout design that utterly confused even the most basic storytelling and completely derailed this dicey misdirect. Ignoring instructions and warnings abut how important it was to keep the lines straight and clear, Bart chose to insert—for no apparent reason—poster-shot images of Captain American and the Falcon on most every page. Accommodating these required the other panels to be modified, reduced or eliminated altogether, making the pages *very* hard to follow. I wrote the thing and didn’t have an earthly clue what was going on.
>
> The story and art so confused many readers that they dropped CAF on the spot, triggering a downward spiral from which the book never rebounded. Despite Sears’ very pretty pictures, the books was an unfathomable mess. Subsequent issues fared not much better, leading to a rushed and disappointing showdown at the Freedom Torch in Miami—an obvious homage to Steve Englehart and Sal Buscema's classic Silver Age battle between Cap and the Cap of the 1950's. You barely knew what was going on, let alone any parallels from that classic tale.
>
> This was a disaster, one that completely demoralized me. Bart had only committed to four issues—another product of the new industry mindset; artists used to just love what they were doing, there wasn’t all of this deal-making and cherry-picking—and I called Tom and just begged him. If Bart wants to go, please let him go. This is simply not working. I would never give an editor an ultimatum (after all, I’m not A Name), but the subtext was the team just wasn’t working and one of us would be leaving.
- Fred le Mallrat
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Re: Captain America: Analyse, reviews, anecdotes et discussions
Je me suis refais les Captain America de Remender et Spencer.
J avais un souvenir un peu fun de la période Wilson de Remender mais c est un peu plus que cela.
En tout cas deux belles constructions.
Remender s'amuse à rendre à Rogers une blessure profonde.
D'abord, il le renvoie dans un monde qu'il ne connait pas "Le Dimension Z" et lui fait passer 11 ans là-bas puis lui fait perdre "sa famille", Sharon et Ian (Fils de Arnim Zola qu'il a élevé). Certes Romita est pas au top (et même certains épisodes sont ce qu'il a fait de moins bien), mais la saga est solide. cap revient avec Jet Black (fille de Zola) qui devra, elle aussi, s'adapter à un nouveau monde.
On voit en flashback des épisodes de l'enfance de Steve quand son père était alcoolique et sa mère qui l'a façonnée.
Le fond étant la paternité.. puisque Rogers et Arnim Zola fuient le modèle de leurs pères respectifs et se battent pour la paternité (innée ou acquis) de Ian. Jet et Ian, eux, cherchant à devenir eux même..
On part ensuite dans une intrigue qui ramène Nuke et dévoile l'arme moins Dr Cérébulles (ou Mindbubble), le supersoldat psychédélique au sérum coupé au LSD) et le Clou Rouge. Ils remettent en cause le SHIELD et utilisent Nuke pour le discréditer et discréditer un mode de vie individualiste et occidental. Rogers est à la traîne, désorienté par la saga précédente. Falcon est réintroduit et développé à petit pas..
A la fin, Rogers perd son sérum et vieillit. C'est là que Zola revient.. Ian aussi (on savait qu'il avait survécu) avec Sharon qui l'a élevée (et a vieilli dans la dimension Z).
Sam devient le nouveau Cap.
Là, on a des ennemis qui ont un objectif que l'on peut comprendre mais le moyen est meurtrier. L'Arme moins est un concept intéressant qui vise à lutter contre le développement de l'arme plus et de trouver un moyen "humain" de tuer. Il emprisonne ses victimes dans un "rêve" qui leur apporte leur plus chers désirs et les tue. Ca rappelle pas mal les créations de Kirby dans les 70's par le coté foutraque.
Nick Klein donne de belles planches alors que Pacheco est très décevant.
Dans le relaunch, Remender envoie Sam contre l'Hydra avec son partenaire Nomad (Ian Rogers). Il est épaulé en tant que back up par Rogers et Sharon.
On est un peu dans une position batmanienne avec Steve en tant que Alfred et Ian Rogers en Damian. En tout cas il y a aussi un aspect familial inédit dans Captain America mais qui fonctionne bien avec le couple Steve/Sharon, leur fils. Remender fouille aussi le rapport de Sam à son père et son frère.
Les péripéties et les coups de théâtre sont nombreux (peut être trop), ca va hyper vite et ca s'arrête avec la mort supposée de Ian (qui revient dans la une mini Secret Wars mais plus depuis) et la révélation que Hydra a infiltré tous les supergroupes. Mais Secret Wars arrive..
A la sortie du méga event, on revient avec Sam mais Remender est parti (de Marvel même). Nick Spencer reprendre scénario et va se servir de Sam Wilson dans le rôle de Captain America. Notre personnage va subir dans la série les mêmes reproches que dans notre réalité (supposé être un personnage SWJ). Remender avait commencé cette critique méta mais Spencer va la systématiser. Il va aussi faire de la série une série d'actualité où on va suivre notre héros contre:
-Les fils du Serpent qui s'en prennent aux immigrés en attendant la construction du mur séparant USA et Mexique,
-Serpents Solution, sorte de société de conseil criminelle qui permet aux entreprises de prendre/voler/déposer des brevets mais aussi de pouvoir prendre des libertés Randienne sur une société trop collectiviste,
-Pleasant Hill : une prison du SHIELD produite par un cube cosmique vivant Kobik, qui prend la forme et la mentalité d'une petite fille. On est sur une sorte de Prisonners, Wayward Pines où on réécrit la vie des criminels,
-Les Americop, devenus une milice privé mis en place dans partenariat Public/Privé par des instances néoconservatrices dans les quartiers pauvres et donc habités par des minorités,
Mais en fait Sam lutte contre les instances politiques néoconservatrices du pays surtout.. une fausse Fox News et des Trumps ou Van Sciver.
Le but est d'abattre ce symbole d'un personnage noir qui devient le symbole des USA.
Tout cela va s'accentuer quand Kobic, bercée par les histoires du Skull sur une Hydra respectable, va rajeunir mais aussi recréer Steve Rogers comme son meilleur agent. Stevil sera alors le pire ennemi de Sam et en plus celui de l'ombre. Dans la série Steve Rogers, on suit Stevil dans ses plans pour amener Hydra au pouvoir, quitte à tuer ses anciens amis (Jack Flag, Bucky..) ou créer des dissensions (il est derrière la réactivation de Hulk qui mène à Civil War II). Il utilisera les egos de Stark ou Danvers, leurs besoins de tout contrôler pour prendre le pouvoir... alors que Sam baissera les bras... suite à la mort de Rage.
Ces deux séries sont un journal de l'air du temps social et politique remarquable. Si Certains méchants sont bien méchants.. d'autres sont mu par le fait de poursuivre une idée par tous les moyens mais n'est ce pas ce que font aussi Stark ou Danvers? Ou Emma Frost? Ils ont l'impression d'avoir été dépossédé de leurs vies.. et Stevil en est le grand représentant.. à coup de flashbacks on revoit sa vie et on est au plus prés de ses idées.. Lui aussi se bat de manière désintéressée pour un rêve.
Bref si certains passages sont clairement à charge contre le néoconservatisme (et? c est mal?), Spencer donne aussi à pas mal de personnages opposés des motivations qu'on peut comprendre. ceux qu'on pourrait qualifier de caricaturaux sont les assoiffés de pouvoir où mu par le besoin de richesse..
Il utilise aussi très bien le passé du personnage avec une prédominance pour la période Gruenwald. On voit revenir D-Man, US Agent, Jack Flag, FreeSpirit, Diamondback, les serpents, Americop, Malus, Quasar et .. Capwolf mais on retrouve des clin d'œil au "rêve" de Miller ou au combat à Miami de Englehart (dans Secret Empire que j'ai pas encore relu).
Je reste scotché par la prouesse du Cap, agent de l'Hydra.
Au fond il reste quand même en grande partie le Rogers que l on connait... Il reste fidèle au rêve mais pas le même...
Le fait de le reconnaître me parait essentiel..
La question qui relie les deux runs est celui de la confiance. La confiance entre un enfant et ses parents, la confiance en les institutions (les deux runs décrivent la longue agonie du SHIELD) et entre nous tous en fait...
Si Acuna et Renaud fournisse un excellent travail ainsi que Saiz et quelques autres, il est quand même dommage que les dessinateurs ne restent pas et qu'un nombre incroyable (pour notre époque) de dessinateur fill-in soit appelé sans être tout a fait au point.
Marvel lance un event mais les séries qui le lance ne sont pas au top graphique au moment final.
Une belle periode que ces runs qui se sont retrouvés à devoir suivre Brubaker et coincés dans des polémiques...
Au moment de Secret Empire, ce qui me fascine est cette idée que la recréation de Kobik soit peut être un décréation d'une première recréation (Les Alliés ont ils utilisés le Cube pour gagner la guerre?).
Il y a pour sur l'image de la difficulté à lutter contre les fakes news.. mais dans l univers Marvelien, je trouve cela fascinant.
Bizarre que Hydracap ait eu tant de détracteurs alors que ce tait bien écrit là où on célèbre des runs avec des gens méconnaissables..
Ben oui si tu es Spencer, tu es moins crédible et puis ca se passe que dans Captain America.. il y a des séries plus crédibles ..Qu aux USA on préfère des sectaires à un Captain America Noir.. Ok.. mais bon peut être que tout le monde ne mérite pas Captain America.
Je relisais Secret Avengers 12.1 par rapport à ce qui en était dit dans un bouquin que je viens de finir, que j'ai posté plus haut.
Il parlait de la phase Heroic Age comme un contre emploi pour Steve Rogers (enfin sa version "moderne" depuis 1964). En effet, le personnage qui remet en cause l'establishment se retrouve devenir l'establishment.
Spencer le confronte à un Snowden habillé en The Captain/Us Agent. Il met en ligne le nom et l'adresse des repentis du Gouvernement US. Tous les agents de l'Hydra, AIM ou autres qui acceptent de collaborer et ainsi sont protégés (il me semble qu'il y aura une histoire analogue durant le run de Remender avec Dman en Scourge). Ce hacker renvoie les contradictions de Rogers à sa face. Comment le symbole du rêve américain peut il avoir une résonance, un écho en étant lui-même l'establishment avec equipe Black-op à la Clé.
C'est là le gros souci de la periode Bendis-Millarienne qui joue plus avec des concepts qu'avec les personnages mais c'est aussi un point noir de Brubaker.
Attention, j'adore le run de Brubaker qui est dans mon Top 5. Cependant, il avait plutôt envie de parler de Bucky Barnes auquel il s'identifiait enfant que de Steve Rogers. Ce n'est pas qu'il ne connait pas le personnage ou la série.. quand on ramène Cynthia Glass, l'Ameridroid ou la MadBomb.. on connait bien la série.
Mais Steve Rogers lui parle plus dans un rôle de super espion qu'en symbole du rêve américain. Si bien que sans Barnes, la série sera sympa mais d'un coup plus banale (alors que bon la Mad Bomb!! l'Ameridroid!!).
Bref, Rogers en super commandant .. ca fonctionne moyen.. et ce jusqu'à la fin du run d'Hickmann sur la série qui contrevient aux personnages mais aussi à Marvel, en général. Certes les héros ne sont pas parfaits mais ils vont pas s'entretuer s'il y a des gens à sauver, y compris sans aucun espoir de succès.
J avais un souvenir un peu fun de la période Wilson de Remender mais c est un peu plus que cela.
En tout cas deux belles constructions.
Remender s'amuse à rendre à Rogers une blessure profonde.
D'abord, il le renvoie dans un monde qu'il ne connait pas "Le Dimension Z" et lui fait passer 11 ans là-bas puis lui fait perdre "sa famille", Sharon et Ian (Fils de Arnim Zola qu'il a élevé). Certes Romita est pas au top (et même certains épisodes sont ce qu'il a fait de moins bien), mais la saga est solide. cap revient avec Jet Black (fille de Zola) qui devra, elle aussi, s'adapter à un nouveau monde.
On voit en flashback des épisodes de l'enfance de Steve quand son père était alcoolique et sa mère qui l'a façonnée.
Le fond étant la paternité.. puisque Rogers et Arnim Zola fuient le modèle de leurs pères respectifs et se battent pour la paternité (innée ou acquis) de Ian. Jet et Ian, eux, cherchant à devenir eux même..
On part ensuite dans une intrigue qui ramène Nuke et dévoile l'arme moins Dr Cérébulles (ou Mindbubble), le supersoldat psychédélique au sérum coupé au LSD) et le Clou Rouge. Ils remettent en cause le SHIELD et utilisent Nuke pour le discréditer et discréditer un mode de vie individualiste et occidental. Rogers est à la traîne, désorienté par la saga précédente. Falcon est réintroduit et développé à petit pas..
A la fin, Rogers perd son sérum et vieillit. C'est là que Zola revient.. Ian aussi (on savait qu'il avait survécu) avec Sharon qui l'a élevée (et a vieilli dans la dimension Z).
Sam devient le nouveau Cap.
Là, on a des ennemis qui ont un objectif que l'on peut comprendre mais le moyen est meurtrier. L'Arme moins est un concept intéressant qui vise à lutter contre le développement de l'arme plus et de trouver un moyen "humain" de tuer. Il emprisonne ses victimes dans un "rêve" qui leur apporte leur plus chers désirs et les tue. Ca rappelle pas mal les créations de Kirby dans les 70's par le coté foutraque.
Nick Klein donne de belles planches alors que Pacheco est très décevant.
Dans le relaunch, Remender envoie Sam contre l'Hydra avec son partenaire Nomad (Ian Rogers). Il est épaulé en tant que back up par Rogers et Sharon.
On est un peu dans une position batmanienne avec Steve en tant que Alfred et Ian Rogers en Damian. En tout cas il y a aussi un aspect familial inédit dans Captain America mais qui fonctionne bien avec le couple Steve/Sharon, leur fils. Remender fouille aussi le rapport de Sam à son père et son frère.
Les péripéties et les coups de théâtre sont nombreux (peut être trop), ca va hyper vite et ca s'arrête avec la mort supposée de Ian (qui revient dans la une mini Secret Wars mais plus depuis) et la révélation que Hydra a infiltré tous les supergroupes. Mais Secret Wars arrive..
A la sortie du méga event, on revient avec Sam mais Remender est parti (de Marvel même). Nick Spencer reprendre scénario et va se servir de Sam Wilson dans le rôle de Captain America. Notre personnage va subir dans la série les mêmes reproches que dans notre réalité (supposé être un personnage SWJ). Remender avait commencé cette critique méta mais Spencer va la systématiser. Il va aussi faire de la série une série d'actualité où on va suivre notre héros contre:
-Les fils du Serpent qui s'en prennent aux immigrés en attendant la construction du mur séparant USA et Mexique,
-Serpents Solution, sorte de société de conseil criminelle qui permet aux entreprises de prendre/voler/déposer des brevets mais aussi de pouvoir prendre des libertés Randienne sur une société trop collectiviste,
-Pleasant Hill : une prison du SHIELD produite par un cube cosmique vivant Kobik, qui prend la forme et la mentalité d'une petite fille. On est sur une sorte de Prisonners, Wayward Pines où on réécrit la vie des criminels,
-Les Americop, devenus une milice privé mis en place dans partenariat Public/Privé par des instances néoconservatrices dans les quartiers pauvres et donc habités par des minorités,
Mais en fait Sam lutte contre les instances politiques néoconservatrices du pays surtout.. une fausse Fox News et des Trumps ou Van Sciver.
Le but est d'abattre ce symbole d'un personnage noir qui devient le symbole des USA.
Tout cela va s'accentuer quand Kobic, bercée par les histoires du Skull sur une Hydra respectable, va rajeunir mais aussi recréer Steve Rogers comme son meilleur agent. Stevil sera alors le pire ennemi de Sam et en plus celui de l'ombre. Dans la série Steve Rogers, on suit Stevil dans ses plans pour amener Hydra au pouvoir, quitte à tuer ses anciens amis (Jack Flag, Bucky..) ou créer des dissensions (il est derrière la réactivation de Hulk qui mène à Civil War II). Il utilisera les egos de Stark ou Danvers, leurs besoins de tout contrôler pour prendre le pouvoir... alors que Sam baissera les bras... suite à la mort de Rage.
Ces deux séries sont un journal de l'air du temps social et politique remarquable. Si Certains méchants sont bien méchants.. d'autres sont mu par le fait de poursuivre une idée par tous les moyens mais n'est ce pas ce que font aussi Stark ou Danvers? Ou Emma Frost? Ils ont l'impression d'avoir été dépossédé de leurs vies.. et Stevil en est le grand représentant.. à coup de flashbacks on revoit sa vie et on est au plus prés de ses idées.. Lui aussi se bat de manière désintéressée pour un rêve.
Bref si certains passages sont clairement à charge contre le néoconservatisme (et? c est mal?), Spencer donne aussi à pas mal de personnages opposés des motivations qu'on peut comprendre. ceux qu'on pourrait qualifier de caricaturaux sont les assoiffés de pouvoir où mu par le besoin de richesse..
Il utilise aussi très bien le passé du personnage avec une prédominance pour la période Gruenwald. On voit revenir D-Man, US Agent, Jack Flag, FreeSpirit, Diamondback, les serpents, Americop, Malus, Quasar et .. Capwolf mais on retrouve des clin d'œil au "rêve" de Miller ou au combat à Miami de Englehart (dans Secret Empire que j'ai pas encore relu).
Je reste scotché par la prouesse du Cap, agent de l'Hydra.
Au fond il reste quand même en grande partie le Rogers que l on connait... Il reste fidèle au rêve mais pas le même...
Le fait de le reconnaître me parait essentiel..
La question qui relie les deux runs est celui de la confiance. La confiance entre un enfant et ses parents, la confiance en les institutions (les deux runs décrivent la longue agonie du SHIELD) et entre nous tous en fait...
Si Acuna et Renaud fournisse un excellent travail ainsi que Saiz et quelques autres, il est quand même dommage que les dessinateurs ne restent pas et qu'un nombre incroyable (pour notre époque) de dessinateur fill-in soit appelé sans être tout a fait au point.
Marvel lance un event mais les séries qui le lance ne sont pas au top graphique au moment final.
Une belle periode que ces runs qui se sont retrouvés à devoir suivre Brubaker et coincés dans des polémiques...
Au moment de Secret Empire, ce qui me fascine est cette idée que la recréation de Kobik soit peut être un décréation d'une première recréation (Les Alliés ont ils utilisés le Cube pour gagner la guerre?).
Il y a pour sur l'image de la difficulté à lutter contre les fakes news.. mais dans l univers Marvelien, je trouve cela fascinant.
Bizarre que Hydracap ait eu tant de détracteurs alors que ce tait bien écrit là où on célèbre des runs avec des gens méconnaissables..
Ben oui si tu es Spencer, tu es moins crédible et puis ca se passe que dans Captain America.. il y a des séries plus crédibles ..Qu aux USA on préfère des sectaires à un Captain America Noir.. Ok.. mais bon peut être que tout le monde ne mérite pas Captain America.
Je relisais Secret Avengers 12.1 par rapport à ce qui en était dit dans un bouquin que je viens de finir, que j'ai posté plus haut.
Il parlait de la phase Heroic Age comme un contre emploi pour Steve Rogers (enfin sa version "moderne" depuis 1964). En effet, le personnage qui remet en cause l'establishment se retrouve devenir l'establishment.
Spencer le confronte à un Snowden habillé en The Captain/Us Agent. Il met en ligne le nom et l'adresse des repentis du Gouvernement US. Tous les agents de l'Hydra, AIM ou autres qui acceptent de collaborer et ainsi sont protégés (il me semble qu'il y aura une histoire analogue durant le run de Remender avec Dman en Scourge). Ce hacker renvoie les contradictions de Rogers à sa face. Comment le symbole du rêve américain peut il avoir une résonance, un écho en étant lui-même l'establishment avec equipe Black-op à la Clé.
C'est là le gros souci de la periode Bendis-Millarienne qui joue plus avec des concepts qu'avec les personnages mais c'est aussi un point noir de Brubaker.
Attention, j'adore le run de Brubaker qui est dans mon Top 5. Cependant, il avait plutôt envie de parler de Bucky Barnes auquel il s'identifiait enfant que de Steve Rogers. Ce n'est pas qu'il ne connait pas le personnage ou la série.. quand on ramène Cynthia Glass, l'Ameridroid ou la MadBomb.. on connait bien la série.
Mais Steve Rogers lui parle plus dans un rôle de super espion qu'en symbole du rêve américain. Si bien que sans Barnes, la série sera sympa mais d'un coup plus banale (alors que bon la Mad Bomb!! l'Ameridroid!!).
Bref, Rogers en super commandant .. ca fonctionne moyen.. et ce jusqu'à la fin du run d'Hickmann sur la série qui contrevient aux personnages mais aussi à Marvel, en général. Certes les héros ne sont pas parfaits mais ils vont pas s'entretuer s'il y a des gens à sauver, y compris sans aucun espoir de succès.