Re: Le défouloir
Posté : 10 mars 2024, 08:11
Comme écrit dans le topic de la lose, une semaine passée en milieu hospitalier. Et le moins qu'on puisse dire c'est que c'était la fête du slip.
Dans le premier hosto où je suis arrivé en ambulance, au début ça partait bien puis ça a capoté assez vite. Une fois que fut décidé de me garder en observation, mon traitement a été administré à la one again (avec du coup des passages complétement faux dans mon c/r d'hospi), et forcément ça ne risquait pas d'aller mieux par magie ! Je devais être gardé dans un service de l'hôpital, j'avais même fait les papiers et eu le numéro de ma chambre mais d'un coup "il n'y a pas de place on vous transfère". Sauf qu'en fait mon box était à côté du bureau des soignants, qui ne refermaient jamais la porte, et donc j'entendais tout ce qu'il s'y passait et en vrai j'ai surtout été le dommage collatéral d'une guéguerre entre les urgences et l'autre service. A noter que comme je n'étais pas du tout décidé à aller dans l'hosto auquel on me destinait, j'en avais avisé l'infirmière qui m'a monté un bateau comme quoi en attendant un peu on me garderait une chambre mais une fois sortie du box elle a dit au médecin "il voulait pas y aller mais je l'ai convaincu". Et je passe charitablement sur le je m'en foutisme totale d'une bonne partie de l'équipe soignante, davantage occupée à choisir (longuement) où commander à manger, chanter des génériques, suivre le sport ou encore jouer à la langue de p*** envers les patients et les autres services qu'à s'occuper de la patientèle. De leur propre aveu, c'était vraiment pas chargé !
Puis j'arrive donc dans le second hopital, où j'ai passé l'essentiel de mon hospitalisation. Là aussi ça commence bien, avec une prise en charge qui semble efficace, mais après ça se barre en c*** : "médecin" (un étudiant en fait apparemment) qui raconte n'importe quoi en se présentant comme le médecin, manque total d'information et/ou contradictions continuelles, certains soignants vraiment pas doués (on aime la perf d'antidouleur qui se vide dans la poche de serum) voire de mauvaise volonté (en laissant trainer mes oreilles j'en ai entendu des vertes et des pas mures sur une infirmières qui a paralysé tout le service en faisant le moins possible, en emmerdant tout le monde et planqué le téléphone). Il y a fort heureusement un noyau de soignants (surtout la nuit d'ailleurs) très sympa et efficaces qui ont permis de rattraper la casse. Là aussi on aime la perf d'anti douleur qui n'a pas marché de la journée sous le regard perplexe (et de moins en moins coopératif) de l'infirmière alors qu'il a fallu 5 minutes à l'équipe de nuit pour déterminer qu'en fait le robinet était fermé...
Ca a été un combat continu tout le temps de mon hospitalisation pour arracher des infos et faire avancer mon dossier, et même une fois obtenue la date de retour ça a été la bagarre jusqu'au départ (classe de t'envoyer attendre le taxi en bas sans préciser son heure d'arrivée, et sympa aussi d'oublier un papier important). Et ça ne s'arrête pas là, car l'hospi à domicile a été compliquée à mettre en place (et là aussi ça a avancé parce que je ne lâche rien), avec en prime une ordonnance totalement incohérente. Heureusement que l'infirmier est compétent et efficace ! (et sympa aussi d'ailleurs)
Je ne suis pas naïf, j'ai déjà été hospitalisé et je sais que c'est un domaine où ça chie pas mal (sans pour autant cracher sur les personnels de santé, je sais qu'il y a des gens extra qui se défoncent pour que ça marche). Mais outre tout ce qui est dû aux mesures telles que les fermetures de lits là j'ai été confronté à une dose massive d'incompétence, de manque d'organisation (en gros pour que ça roule à peu près le chef de service devait s'en occuper lui même) et de j'm'en foutisme. Après faut pas s'étonner quand on lit dans les faits divers que telle ou telle hospitalisation "banale" a débouché sur un drame ! Le pire c'est que j'ai déjà été hospitalisé en hopital privé (c'est le cas des deux dont je parle ici), j'avais déjà trouvé ça pas forcément top mais là ça a battu tous les records !
Dans le premier hosto où je suis arrivé en ambulance, au début ça partait bien puis ça a capoté assez vite. Une fois que fut décidé de me garder en observation, mon traitement a été administré à la one again (avec du coup des passages complétement faux dans mon c/r d'hospi), et forcément ça ne risquait pas d'aller mieux par magie ! Je devais être gardé dans un service de l'hôpital, j'avais même fait les papiers et eu le numéro de ma chambre mais d'un coup "il n'y a pas de place on vous transfère". Sauf qu'en fait mon box était à côté du bureau des soignants, qui ne refermaient jamais la porte, et donc j'entendais tout ce qu'il s'y passait et en vrai j'ai surtout été le dommage collatéral d'une guéguerre entre les urgences et l'autre service. A noter que comme je n'étais pas du tout décidé à aller dans l'hosto auquel on me destinait, j'en avais avisé l'infirmière qui m'a monté un bateau comme quoi en attendant un peu on me garderait une chambre mais une fois sortie du box elle a dit au médecin "il voulait pas y aller mais je l'ai convaincu". Et je passe charitablement sur le je m'en foutisme totale d'une bonne partie de l'équipe soignante, davantage occupée à choisir (longuement) où commander à manger, chanter des génériques, suivre le sport ou encore jouer à la langue de p*** envers les patients et les autres services qu'à s'occuper de la patientèle. De leur propre aveu, c'était vraiment pas chargé !
Puis j'arrive donc dans le second hopital, où j'ai passé l'essentiel de mon hospitalisation. Là aussi ça commence bien, avec une prise en charge qui semble efficace, mais après ça se barre en c*** : "médecin" (un étudiant en fait apparemment) qui raconte n'importe quoi en se présentant comme le médecin, manque total d'information et/ou contradictions continuelles, certains soignants vraiment pas doués (on aime la perf d'antidouleur qui se vide dans la poche de serum) voire de mauvaise volonté (en laissant trainer mes oreilles j'en ai entendu des vertes et des pas mures sur une infirmières qui a paralysé tout le service en faisant le moins possible, en emmerdant tout le monde et planqué le téléphone). Il y a fort heureusement un noyau de soignants (surtout la nuit d'ailleurs) très sympa et efficaces qui ont permis de rattraper la casse. Là aussi on aime la perf d'anti douleur qui n'a pas marché de la journée sous le regard perplexe (et de moins en moins coopératif) de l'infirmière alors qu'il a fallu 5 minutes à l'équipe de nuit pour déterminer qu'en fait le robinet était fermé...
Ca a été un combat continu tout le temps de mon hospitalisation pour arracher des infos et faire avancer mon dossier, et même une fois obtenue la date de retour ça a été la bagarre jusqu'au départ (classe de t'envoyer attendre le taxi en bas sans préciser son heure d'arrivée, et sympa aussi d'oublier un papier important). Et ça ne s'arrête pas là, car l'hospi à domicile a été compliquée à mettre en place (et là aussi ça a avancé parce que je ne lâche rien), avec en prime une ordonnance totalement incohérente. Heureusement que l'infirmier est compétent et efficace ! (et sympa aussi d'ailleurs)
Je ne suis pas naïf, j'ai déjà été hospitalisé et je sais que c'est un domaine où ça chie pas mal (sans pour autant cracher sur les personnels de santé, je sais qu'il y a des gens extra qui se défoncent pour que ça marche). Mais outre tout ce qui est dû aux mesures telles que les fermetures de lits là j'ai été confronté à une dose massive d'incompétence, de manque d'organisation (en gros pour que ça roule à peu près le chef de service devait s'en occuper lui même) et de j'm'en foutisme. Après faut pas s'étonner quand on lit dans les faits divers que telle ou telle hospitalisation "banale" a débouché sur un drame ! Le pire c'est que j'ai déjà été hospitalisé en hopital privé (c'est le cas des deux dont je parle ici), j'avais déjà trouvé ça pas forcément top mais là ça a battu tous les records !